Dès que la température se radoucit, vers mars ou avril, les bourgeons latents se développent, éclatent et rejettent leur bourre, feutre protecteur contre le gel (c’est le débourrement).
De la fécondation des fleurs dépend le nombre de baies par grappe.
Les fleurs sont ensuite remplacées par les baies (c’est la nouaison) ; le jeune grain de raisin grossit en formant un « nœud ».
C’est à ce moment que l’on se rend compte de la qualité de la fécondation.
Au mois d’août, la vigne, plante bisannuelle, nourrit les raisins de l’année et en plus, prépare la récolte de l’année prochaine. A la base d’une feuille ou d’une grappe, une jeune branche (l’entre-cœur) commence à pousser.
L’entre cœur grandit, un autre bourgeon nouveau se forme.
Puis la branche mûrit : la cellulose (verte) se transforme en bois (marron).
C’est l’aoûtement des bois.
Durant l’été les grains de raisins continuent à grossir tout en mûrissant (c’est la
maturation) jusqu’en septembre.
Les anthocyanes (qui donnent la couleur rouge), les tannins et tous les autres éléments nécessaires à un vin de qualité sont synthétisés. L’acidité baisse progressivement et les sucres apparaissent : ils se transformeront en alcool lors de la fermentation alcoolique.
Dans le courant du mois d’octobre et du mois de novembre la vigne commence à perdre ses feuilles. C’est la défeuillaison qui termine ainsi le cycle végétal actif de la vigne.
SOMMAIRE : L’équipe | La vigne au rythme des saisons | Calendrier annuel